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Empathie

    Le mot est à la mode, mais la réalité délicate. Il s’agit d’entendre ce qu’il se passe en l’autre, de lui demander parce que je ne le sais pas, de laisser résonner en nous ce qu’il vit

    On parle ordinairement d’empathie pour dire la capacité à « se mettre à la place de l’autre » : prendre en compte ce qu’il ressent, en particulier sa souffrance. Il ne s’agit pas de s’identifier à l’autre mais de faire un effort pour se décentrer « comme si » (« as if ») on était l’autre.

    L’empathie vivante peut se traduire par une volonté « d’écoute active » à travers la reformulation par l’écoutant de ce qu’exprime une personne : on essaie de « vérifier » qu’on a bien saisi ses ressentis, son « cadre de référence » interne. (Carl Rogers)

    L’empathie peut parfois s’exprimer par le fait même de se taire, d’écouter sans parler. Le silence peut signifier une vraie présence à ce que vit une personne.

    On peut encore manifester son empathie par un acte, qui signifie implicitement qu’on accepte l’autre, qu’on l’accueille là où il en est : RECITS Léon le lambin, où l’éducatrice « prend la main » de Léon, adolescent qui ne veut pas grandir, lui signifiant : je t’accepte comme tu es.

    On peut se montrer empathique en évitant le frontal, l’humiliation, par un recadrage pour sortir quelqu’un de son mal-être (exemple : RECITS Petites foulées) ; cf. aussi réparation : estimant qu’il a agi ainsi parce qu’il va mal, au lieu de faire payer le fautif, on lui propose de donner de lui, de faire quelque chose de « bon » pour les autres

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