Le jeu c’est la vie, « jouer c’est être », c’est un atout crucial pour rencontrer l’autre, pour jouer des enjeux éducatifs divers. Susciter le jeu quand il n’y en a pas, jouer le bon jeu au bon moment, mettre en scène la relation, « c’est ton travail », disait Deligny
- Le play : jeu libre, improvisé, faisant appel à la créativité, l’imaginaire ; jeux de rôles, jeux avec des poupées (marionnettes, figurines…), mimes
postures de l’éducateur : il reprend le jeu de l’enfant (ou de l’adulte), s’associe à son imaginaire, ou bien il lance un « imaginaire » (si on était…) ; il parle au poupon de l’enfant (il fait ou non les questions et les réponses), ou il introduit un poupon dans la relation.
Voir RECITS : Le poupon magique, et dans Sortir de l’impasse (L’Harmattan) : « Dis-le à ton poupon ! » , « Jean, l’enfant roi ? » , « Monsieur le président ». Dans Petites histoires de grands moments éducatifs : « T’es revenue Blinka ? » p. 210,
Le théâtre est la forme élaborée, structurée, du jeu imaginaire RECITS : dans Petites histoires de grands moments éducatifs : « L’obscurité pour être »,
- Le game : jeu de règles, avec gagnant/perdant, à deux ou en équipe (ou même « en solitaire »)
Postures de l’éducateur dans le jeu (cf. « jeu de places » ) : être arbitre ou partenaire ; en animation, on distingue : faire jouer, donner à jouer, laisser jouer, jouer avec, jouer devant la personne (voir dans Pistes de réponses : pratique en ricochets). RECITS : Ma vie c’est comme le ping-pong ; dans Petites histoires de grands moments éducatifs (L’Harmattan) : « La vie en jeu », p. 134, « Questions pour des champions », p.193
- Travail avec les familles : Le jeu (de société ou imaginaire…) est un outil précieux : il s’agit notamment de réussir à ce que parent et enfant jouent ensemble cf. RECITS : L’enfant, sa mère… et son père