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La culture (et les origines sociales)

    Chaque personne (y compris handicapée, psychotique, autiste…) a des origines culturelles et sociales qui font une partie de son identité. Comment lui montrer que nous validons cette histoire comme telle ?

    Il s’agit de reconnaître en acte les origines culturelles et/ou sociales de chacun, pas seulement par des paroles : on cherche à signifier symboliquement la valeur de son histoire (cf. Pistes de réponses : Rituel) ; cela induit la reconnaissance du lien filial. Voir Pistes de réponses : Travail avec les familles

    Les origines culturelles :

    • Je choisis d’apprendre des mots de ta langue (bonjour, au revoir, « ça va ? », merci, « je t’aime »…)
    • On propose que la personne nous fasse une « leçon » pour nous enseigner sa langue RECITS : Vis ma vie
    • On met des musiques de chez toi, on chante des chansons, des berceuses, des comptines, de chez toi RECITS : Une chanson pour toi , « O Lele petit bonhomme », Sortir de l’impasse, p. 129
    • On lit des contes de chez toi, on les raconte, on t’invite à les raconter…
    • On joue aux jeux de chez toi RECITS : Le jeu qui venait de loin
    • On fait une séance « proverbes de nos pays », chacun dit, explique les grands proverbes de chez lui (cf. fables de La Fontaine, pages roses du dictionnaire Larousse)
    • La cuisine de chez toi : Tu nous fais un repas, tu m’apprends des recettes, tu demandes à ta mère des recettes qu’on va faire ensemble ( voir Pistes de réponse :Travail avec les familles)
    • On regarde ensemble sur google-map le pays, la région d’où tu viens
    • Journées à thème, fêtes, en rapport avec chaque pays d’où viennent les personnes : cuisine, musique, danse de nos pays…
    • On propose à une personne de faire « un exposé » sur son pays, sa région, devant les autres personnes
    • Le milieu social :
    • Je valorise en acte les savoirs-faire propre à la personne, à son métier, à son milieu (paysans, artisans…) RECITS : Samia, qu’est-ce que tu sais faire de bien, « Broder la relation », Sortir de l’impasse, p. 133 ;
    • je me mets à l’école des connaissances, des savoirs-faire propres à la personne, à ses parents RECITS : Les joies de l’apprentissage
    • On propose à des adultes en insertion ayant des compétences dans le bâtiment de refaire une pièce de l’institution, ou d’animer un atelier RECITS : Je peux apporter mon expérience, L’entraide , et « Broder la relation », dans Sortir de l’impasse, p. 135 : Mme B. est très opposante et agressive. Mais un jour, l’éducatrice lui propose d’animer un atelier broderie, domaine où elle semble très concernée et compétente… Mme B. changera totalement d’attitude.
    • Je partage avec enfants et parents les loisirs préférés de la famille : pêche, bricolage, jardin, pique-nique, jeux…
    • REFERENCES :
    • « Si tu ne sais pas où tu vas, n’oublie pas d’où tu viens », nous dit un proverbe togolais. Se projeter dans l’avenir demande de pouvoir se représenter une trajectoire. Pour cela, il faut pouvoir faire mémoire. [.…] On comprend alors que le travail de mémoire doit parfois être accompagné » Julien Bricaud, Mineurs étrangers isolés L’épreuve du soupçon, Vuibert, 2006, p.168
    • « Pendant le handicap, pendant la psychose, la culture continue » François Hébert, Chemins de l’éducatif,